Mali : un groupe terroriste reconnaît avoir commis l’attaque de Kati

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Au Mali, l’armée accuse ouvertement Katina Macina d’être l’auteur de l’attaque contre le camp de Kati. Ce qui s’est avéré.

Aux dernières nouvelles, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Jnim, son acronyme en arabe) a revendiqué ce samedi 23 juillet l’attaque commise hier contre le camp de la ville-garnison de Kati.

Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans a revendiqué ce samedi 23 juillet l’attaque commise contre le camp de la ville-garnison de Kati.

GSIM est affilié à Al-Qaïda. Le GSIM, dont l’influence sur le terrain ne cesse de s’étendre, comprend une myriade de groupes dont la Katiba Macina et opère principalement au Mali et au Burkina Faso.

Le communiqué du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Jnim) donne d’abord des détails déjà connus de l’opération survenue contre le camp militaire de Kati : la double explosion de véhicules piégés avec des kamikazes à leur bord, puis l’attaque de cibles choisies.

Mais le Jnim précise que le domicile du colonel Assimi Goïta, chef de la junte, et celui de son ministre de la Défense, le colonel Sadio Camara, faisaient partie des cibles. « Si votre droit est d’acheter des mercenaires [référence probable à Wagner], notre droit est de vous cibler », peut-on également lire dans le même communiqué.

« Frapper Kati, c’est frapper la caserne la plus proche de Bamako d’où viennent les colonels putschistes. C’est donc un geste qu’il faut analyser politiquement. », analyse Alain Antil, directeur du centre Afrique subsaharienne à l’Institut français des relations internationales (Ifri).

Lire aussi : Mali / Attaque contre le camp de Kati : les auteurs identifiés

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