L’Ouganda a confirmé sept cas d’Ebola, alors que les autorités tentent de retrouver 43 contacts de patients Ebola connus – deux jours après que le pays d’Afrique de l’Est a annoncé une épidémie de la maladie contagieuse.
Les cas confirmés jeudi incluent un homme de 24 ans décédé cette semaine après avoir développé une forte fièvre, de la diarrhée et des douleurs abdominales, en plus de vomir du sang. Après avoir été initialement traité pour le paludisme, il a été diagnostiqué comme ayant contracté la souche soudanaise du virus Ebola.
Sept autres décès font l’objet d’une enquête en tant que cas suspects d’une souche pour laquelle les autorités ne disposent pas encore de vaccin, ont indiqué des responsables.
« A ce jour, nous avons sept cas confirmés, dont un décès confirmé », selon Kyobe Henry Bbosa, commandant de l’incident Ebola au ministère ougandais de la Santé, lors d’un briefing. Et d’ajouter : « Mais nous avons aussi sept cas probables qui sont morts avant la confirmation de l’épidémie. »
Il a également évoqué une situation « en évolution rapide » où « nous pensons que les cas pourraient augmenter dans quelques jours ».
Les autorités ougandaises n’ont pas encore trouvé la source de l’épidémie, ou « patient zéro » – le premier cas clé.
Mais ils ont pu identifier l’épicentre de l’épidémie, qui est le district central ougandais de Mubende, dont la ville principale se trouve le long d’une autoroute menant à la capitale, Kampala.
Ebola , qui se transmet par contact avec les fluides corporels d’une personne infectée ou du matériel contaminé, se manifeste par une fièvre hémorragique mortelle. Les symptômes comprennent de la fièvre, des vomissements, de la diarrhée, des douleurs musculaires et parfois des saignements internes et externes.
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