Deux attentats présumés ont fait au moins 18 morts, dont 16 Volontaires pour la défense de la patrie soutenant l’armée, au Burkina Faso.
Les attaques de jeudi dans le nord et le nord-ouest du pays ont été les dernières à frapper une force auxiliaire civile qui soutient l’armée dans un combat de sept ans contre les rebelles.
Le Burkina Faso enclavé en Afrique de l’Ouest est l’un des pays les plus instables du monde.
Le pays est désormais l’épicentre d’un conflit qui a débordé du Mali voisin.
La « première attaque de jeudi visait un groupe avancé de Volontaires pour la défense de la patrie [VDP] à Rakoegtenga », une ville de la province septentrionale de Bam, a déclaré un responsable du VDP.
Six supplétifs et une femme sont morts dans l’attaque, a indiqué le responsable.
Une dizaine de personnes ont été blessées, dont certaines grièvement, qui ont été « évacuées vers Ouagadougou pour des soins appropriés », a-t-il précisé.
Selon ce responsable des VDP, la deuxième attaque avait tué environ 10 auxiliaires de l’armée et une personne dans la province de Nayala dans le nord-ouest dans l’après-midi lorsqu’un convoi qu’eux et des soldats escortaient a été pris en embuscade sur la route Sienne-Saran.
Des sources sécuritaires ont confirmé deux « attaques djihadistes » mais n’ont donné aucun bilan précis, se contentant d’évoquer « un certain nombre de pertes ».
Les VDP, créé en décembre 2019, sont des civils qui reçoivent deux semaines de formation militaire puis sont déployés aux côtés de l’armée, effectuant généralement des tâches de surveillance, de collecte d’informations ou d’escorte.
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