L’Ouganda a confirmé une épidémie du virus Ebola dans la capitale Kampala, le premier patient confirmé étant décédé mercredi, a annoncé jeudi le ministère de la Santé.
Il s’agit de la neuvième épidémie dans ce pays d’Afrique de l’Est depuis qu’il a enregistré sa première infection par cette maladie virale en 2000.
Le patient, un infirmier de l’hôpital national de référence de Mulago à Kampala, avait initialement cherché à se faire soigner dans divers établissements, dont Mulago, ainsi que chez un guérisseur traditionnel, après avoir développé des symptômes semblables à de la fièvre.
Quarante-quatre contacts de l’homme décédé ont été répertoriés pour la recherche, dont 30 agents de santé.
Cependant, la recherche des contacts pourrait s’avérer difficile car Kampala, où la dernière infection à Ebola est apparue, est une ville surpeuplée de plus de 4 millions d’habitants et un carrefour de trafic vers le Soudan du Sud, le Congo, le Rwanda et d’autres pays.
La fièvre hémorragique, très contagieuse, se transmet par contact avec des liquides et tissus corporels infectés. Les symptômes comprennent des maux de tête, des vomissements de sang, des douleurs musculaires et des saignements.
Les autorités ougandaises ont utilisé les capacités accumulées au fil des ans, telles que les tests de laboratoire, le savoir-faire en matière de soins aux patients, la recherche des contacts et d’autres compétences, pour maîtriser les récentes épidémies d’Ebola dans un délai relativement court.
L’organisme mondial de santé travaille également avec des développeurs pour envoyer des vaccins candidats.
La dernière épidémie en Ouganda remonte à la fin de l’année 2022, qui a tué 55 des 143 personnes infectées. Cette épidémie a été déclarée terminée le 11 janvier 2023.
La vaccination contre Ebola de tous les contacts des personnes décédées va commencer immédiatement, selon le ministère.
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