Les autorités du Tigré accusent le gouvernement de nouvelles frappes

Les autorités du Tigré accusent le gouvernement de nouvelles frappes

Afrique Politique

Les autorités tigréennes ont accusé vendredi le gouvernement éthiopien d’avoir mené une frappe de drone contre des civils.

L’annonce a été faite moins de 48 heures après que les parties belligérantes ont signé un accord mettant fin à deux ans de conflit.

Selon le porte-parole du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), la cible de l’attaque de jeudi était la ville de Maychew. 

L’attaque par drone a été suivie de tirs d’artillerie qui ont tué et blessé des civils, selon lui.

Les affirmations du TPLF n’ont pas pu être vérifiées de manière indépendante. La région du Tigré est sous le coup d’une coupure de communication depuis plus d’un an.

L’accord entre le gouvernement éthiopien et les rebelles du Tigré a été signé cette semaine à Pretoria. 

Les deux parties ont convenu “de faire taire les armes de manière permanente”, mais jusqu’à présent, les détails clés et une feuille de route claire manquent.

Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, lauréat du prix Nobel de la paix, a envoyé des troupes au Tigré le 4 novembre 2020 pour renverser le TPLF, le parti au pouvoir dans la région, en réponse à ce qu’il a qualifié d’attaques contre des camps de l’armée fédérale.

Lire aussi : Éthiopie : « fin » de la guerre entre gouvernement et le TPLF

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