Le président rwandais, Paul Kagame a expliqué que son pays ne pourra plus accueillir de réfugiés congolais si la communauté internationale continuait à blâmer son pays à cause du conflit dans l’est de la République démocratique du Congo.
Lundi, Kagame a fait savoir que le Rwanda ne peut pas continuer d’accueillir des réfugiés et continuer d’être accusé pour la faute des autres. Il a évoqué un nettoyage ethnique basé dans « un autre pays », et refuse que le Rwanda serve de « dépotoir pour ces personnes qui sont privées de leurs droits. »
Dans l’est de la RDC , une région riche en ressources minérales, les combats entre les forces gouvernementales et les rebelles du mouvement M23 , une ancienne rébellion tutsie, ont accru les tensions avec le Rwanda voisin, que la RDC accuse de soutenir les milices.
Le Rwanda nie cependant toute implication.
Selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) , en novembre 2022, le Rwanda comptait quelque 72 000 réfugiés congolais.
Dans un rapport publié en décembre, des experts mandatés par l’ONU ont affirmé avoir recueilli des “preuves substantielles” d’une “intervention directe des Forces rwandaises de défense (FDR) sur le territoire de la RDC ” au moins entre novembre 2021 et octobre 2022 .
Des initiatives diplomatiques ont été lancées pour tenter de résoudre la crise dans l’est de la RDC , où une force régionale est-africaine, dirigée par le Kenya , est sur le terrain.
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