L’ambassadrice des États-Unis aux Nations Unies, Linda Thomas-Greenfield, a exhorté dimanche les donateurs du monde entier à apporter une aide immédiate à la Somalie. Le pays est confronté à une famine mortelle, qu’elle a décrite comme “l’ultime échec de la communauté internationale”.
Les décès excessifs pendant ce qui est maintenant la plus longue sécheresse jamais enregistrée en Somalie dépasseront « presque certainement » ceux de la famine officiellement déclarée dans le pays en 2011, lorsque plus d’un quart de million de personnes sont mortes.
S’exprimant lors d’une réunion avec le président somalien Hassan Sheikh Mohamud, la diplomate a reconnu que si une famine avait été « évitée la dernière fois », les efforts pour la combattre devraient être intensifiés maintenant afin d’éviter un tel incident en mars-avril cette année.
Selon des sources concordantes, des dizaines de milliers de personnes sont déjà mortes dans la sécheresse qui touche également des régions voisines de l’Éthiopie et du Kenya.
Plus d’un demi-million d’enfants de moins de 5 ans en Somalie souffrent de malnutrition aiguë sévère, selon l’agence des Nations Unies pour l’enfance.
Des millions de têtes de bétail essentielles à la santé et à la prospérité des familles sont également mortes.
Alors que la dernière évaluation des données publiée l’année dernière a révélé que la Somalie n’avait pas atteint les critères d’une déclaration officielle de famine, l’ONU et les États- Unis ont clairement indiqué que l’aide humanitaire limitée fait craindre le pire.
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