Dix-huit personnes ont été arrêtées au Maroc. Elles sont interpellées pour leur implication présumée dans des actes de vandalisme samedi à Khouribga, à 120 km de Casablanca lors d’un match du championnat national de football, a annoncé dimanche la police marocaine.
Les incidents se sont déroulés lors d’un match comptant pour la 12e journée de la Botola, la première ligue marocaine, remportée 2-0 par l’AS FAR de Rabat face à l’Olympique de Khouribga.
Les suspects, dont deux mineurs, ont été interpellés après des « affrontements » entre supporters à l’intérieur du stade qui ont dégénéré en « jets de pierres », blessant douze policiers, a indiqué la DGSN (police nationale) dans un communiqué.
Une information judiciaire a été ouverte.
Ces derniers mois, la DGSN a fait état de plusieurs interpellations pour violences dans des stades au Maroc, pays où le football est un sport populaire.
La semaine dernière, la fédération marocaine de football a annoncé avoir sanctionné plusieurs clubs, allant de simples amendes à des matches sans public, à la suite d’incidents.
Le Maroc, qui est devenu le mois dernier la première nation africaine à atteindre les demi-finales d’une Coupe du monde au Qatar, accueillera la prochaine édition du Championnat du monde des clubs du 1er au 11 février.
Les stades marocains sont souvent le théâtre d’hooliganisme, notamment de bagarres entre « ultras » à l’intérieur et à l’extérieur des stades.
Après la mort de deux supporters début 2016, les autorités ont démantelé les groupes ultras pour lutter contre le phénomène, interdisant même tous signes distinctifs (slogans et banderoles) dans les stades, avant d’autoriser à nouveau leur présence en 2018.
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