Une personne a été blessée dans des frappes de drones sur l’Université de Mekelle et une chaîne de télévision dans la région éthiopienne du Tigré, ont indiqué la station et un responsable d’hôpital. Quelques jours plus tôt, les forces tigréennes se sont dites prêtes à un nouveau cessez-le-feu avec le gouvernement fédéral.
Le deuxième drone a fait tomber la station de télévision, a déclaré Dimitsi Woyane dans un communiqué publié sur Facebook. Les images partagées par la station semblaient montrer des équipements de transmission endommagés sur le toit du bâtiment.
Le porte-parole du gouvernement régional du Tigré, Getachew Reda, a écrit sur Twitter que le campus avait été touché par des drones.
Le porte-parole militaire éthiopien, le colonel Getnet Adane et le porte-parole du gouvernement Legesse Tulu n’ont pas répondu aux demandes de commentaires de Reuters.
Il s’agissait du troisième cas de frappes aériennes sur Mekelle depuis la reprise du conflit vieux de près de deux ans à la fin du mois dernier après un cessez-le-feu de cinq mois. Chaque camp a blâmé l’autre pour la reprise des combats.
Le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), qui gouverne le Tigré, a affirmé dimanche qu’il était prêt pour une nouvelle trêve sans conditions préalables et qu’il accepterait un processus de paix dirigé par l’Union africaine.
Les diplomates ont décrit l’offre comme une percée potentielle. Le gouvernement éthiopien n’a pas encore officiellement répondu.
Le TPLF a dominé la politique nationale pendant près de trois décennies jusqu’à l’arrivée au pouvoir du Premier ministre Abiy Ahmed en 2018.
Le TPLF accuse Abiy de centraliser le pouvoir au détriment des régions éthiopiennes. Abiy nie cela et accuse le TPLF de tenter de reprendre le pouvoir.
Lire aussi : Les rebelles éthiopiens du Tigré, prêts pour des pourparlers de paix dirigés par l’UA