Au moins dix soldats sont morts dans une embuscade dans le sud-ouest du Niger près de la frontière avec le Mali par un groupe qualifié de « terroristes armés ».
Des sources gouvernementales affirment que le nombre de morts de l’attaque de vendredi devrait augmenter car 16 personnes sont toujours portées disparues et d’autres ont été blessées.
Les troupes patrouillaient dans le nord du département de Banibangou lorsqu’elles ont été assaillies par un groupe djihadiste.
La semaine dernière, des groupes armés ont pris d’assaut un camp, dans la région de Tahoua, abritant des réfugiés du Mali voisin. Neuf personnes ont été tuées dans l’attaque.
Selon les Nations Unies, plus de 61 000 réfugiés maliens sont actuellement hébergés à Tahoua et Tillaberi.
Samedi soir, la France a « condamné dans les termes les plus fermes l’attentat qui a fait dix morts ».
Le ministère français des Affaires étrangères a exprimé « toute sa solidarité avec les autorités et le peuple nigérians » et se tient à leurs côtés « dans la lutte contre le terrorisme ».
La France soutient le Niger dans son opération Almahaou de sécurisation de la frontière avec le Mali, avec 250 militaires dans un « partenariat de combat ».
Le Niger est aussi l’une des options de redéploiement des forces spéciales françaises, chassées du Burkina voisin par la junte au pouvoir.
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