Le Burkina Faso, le Mali et la Guinée, ont déploré le 09 février 2023, les sanctions imposées par la CEDEAO et de l’UA à leurs égards.
Un sommet des ministres des Affaires étrangères a réuni le 09 février 2023, à Ouagadougou, les ministres en charge des Affaires étrangères du Burkina Faso, du Mali et de la Guinée en vue de renforcer les liens d’amitié et de coopération entre les trois pays.
Cette rencontre répond à la volonté commune des plus hautes autorités des trois pays en transition de renforcer leurs liens d’amitiés et de coopération, selon nos confrères de l’agence de presse turque, Anadolu.
Les ministres des trois pays ont déploré les sanctions imposées de façon mécanique qui ne tiennent souvent pas compte des causes profondes et complexes des changements politiques, selon le communiqué final de la rencontre.
Ils ont, en outre, souligné que ces décisions de suspension empêchent la participation de leurs pays aux instances statutaires de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union Africaine (UA) et particulièrement celles traitant des défis majeurs auxquels ils sont les plus concernés tels l’insécurité, les questions humanitaires et de développement économique durable.
Abordant la question de l’impact de ces mesures, les trois délégations ont souligné qu’elles touchent des populations déjà meurtries par l’insécurité et portent atteinte à la solidarité sous-régionale.
Tout en réaffirmant leur attachement aux objectifs et principes de la CEDEAO et de l’Union Africaine, ils se sont engagés à répondre aux aspirations des populations de leurs pays respectifs et à faire de l’axe Bamako-Conakry-Ouagadougou, un domaine stratégique et prioritaire pour le développement socio-économique, culturel, ainsi que de la lutte contre l’insécurité.
Pour rappel, le Burkina Faso, le Mali et la Guinée-Conakry, sont trois pays dirigés par des régimes de transition suite à des coups d’Etat. Contrairement à la Guinée, le Burkina Faso et le Mali sont confrontés à une crise sécuritaire marquée par des attaques terroristes.
Lire aussi: Le Burkina Faso et le Mali vont-ils former une fédération ?
