Burkina / Wagner : la mise en garde des Etats-Unis aux putschistes

Burkina / Wagner : la mise en garde des Etats-Unis aux putschistes

Afrique Politique

Les États-Unis ne veulent pas entendre parler de Wagner au Burkina Faso. Ils ont mis en garde la junte au pouvoir au Burkina contre les risques d’une alliance avec la Russie. Le groupe paramilitaire Wagner a même témoigné d’un franc soutien aux auteurs du dernier coup d’État. 

« Les pays où le groupe (Wagner) a été déployé se retrouvent affaiblis et moins sûrs, et nous avons constaté cela dans plusieurs cas rien qu’en Afrique », a dit à la presse un porte-parole du département d’État américain, Vedant Patel. 

« Nous condamnons toute tentative d’empirer la situation actuelle au Burkina Faso, et nous encourageons fortement le nouveau gouvernement de transition à se conformer au calendrier convenu pour un retour à un gouvernement civil démocratiquement élu », a-t-il ajouté.

Le capitaine Ibrahim Traoré, 34 ans a pris le pouvoir pour remettre tout en ordre. Faisant de son prédécesseur Damiba, un exilé, il réaffirme que la Russie est déjà un partenaire de son pays. Le fait qu’il parle de « nouveaux partenaires » fait penser à un rapprochement avec la Russie. 

On se souvient que quelques dizaines de manifestants dans la capitale Ouagadougou scandaient mardi des slogans favorables à la Russie et critiques envers la France.

Wagner, dont la présence a été documentée depuis huit ans en Ukraine, en Syrie, en Libye, en Centrafrique, est perçu par ses détracteurs comme l’armée de l’ombre de Vladimir Poutine. Ce groupe est accusé de nombreuses exactions par l’ONU, des Etats occidentaux et des ONG.

Le Burkina va-t-il faire comme le Mali ou la Centrafrique ?

Lire aussi : Poutine : « La Russie est prête à reprendre les négociations, si l’Ukraine l’accepte »

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