Des représentants du gouvernement angolais et des citoyens ordinaires ont fait la queue pour rendre hommage à l’ancien président Jose Eduardo Dos Santos, décédé la semaine dernière.
Mais loin des hommages élogieux rendus à l’homme qui a dirigé la nation sud-africaine jusqu’en 2017, un différend sur sa dernière demeure fait rage.
Les enfants plus âgés de Dos Santos ont cherché à avoir la garde du corps et à organiser un enterrement en Espagne, tandis que la veuve, Ana Paula dos Santos, et les plus jeunes enfants veulent que son corps soit renvoyé en Angola.
L’effort pour faire enterrer Dos Santos en Espagne est mené par Tchize dos Santos, l’une des filles de l’ancien chef selon Africanews.
Elle a déclaré dans un communiqué que cette décision visait à empêcher que la mort de son père ne soit exploitée par l’actuel président Joao Lourenço, qui fait campagne pour sa réélection en août.
Luanda aurait engagé mercredi un cabinet d’avocats pour représenter l’État dans la bataille juridique. Le gouvernement angolais et la famille du défunt président ont tenté de parvenir à un accord sur les funérailles, mais ont échoué, ont rapporté les médias locaux.
Un tribunal espagnol devrait rendre une décision sur la garde du corps d’ici la fin de cette semaine.
Rappelons-le, le corps de l’ancien président angolais Jose Eduardo dos Santos, mort vendredi 8 juillet à Barcelone, a été autopsié à la demande d’une de ses filles. Elle juge son décès « suspicieux ». L’autopsie « a été réalisée durant le week-end », ont indiqué à l’AFP les avocats de Tchizé dos Santos. Ils sont dans l’attente des résultats.
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