La santé sexuelle peut connaitre l’avènement de virus. Le « papillomavirus en fait partie ». Que peut-on y retenir ?
1-Origine
Le « papillomavirus » fait partie de la famille des virus à ADN des « Papillomaviridae » capable d’infecter l’être humain. On en dénombre environ 200 génotypes différents dont les plus dangereux sont sexuellement transmissibles.
2- Infection sexuellement transmissible la plus fréquente
Les hommes et les femmes sexuellement actifs risquent de contracter le « papillomavirus ». La probabilité de sa contagion est très élevée. En effet, il peut se transmettre lors du premier rapport sexuel que ce soit avec ou sans la « pénétration ».
3- Signes cliniques
Il faille consulter au plus vite un médecin dès que l’on observe les symptômes suivants :
Apparition de verrues génitales : cela ressemble à des petites bosses roses ou grises qui apparaissent sur les zones intimes ;
Douleur et/ou démangeaison dans la zone infectée ;
Écoulement vaginal anormal chez les femmes ;
Douleurs pendant les rapports sexuels ;
Saignements vaginaux après les rapports sexuels.
4- Traitement
Aucun traitement n’existe en tant que tel. Cependant, l’on peut dénombrer plusieurs tentatives de traitement. Il s’agit de la cryothérapie, la vaporisation laser, l’intervention chirurgicale ou encore les médicaments.
5- Prévention
La vaccination constitue un moyen de prévention pour le moins efficace dans la plupart des cas. Néanmoins, elle n’est pas sûre à cent pour cent.
Pour rappel, « le papillomavirus » peut conduire à des formes de cancers tel que le cancer du col de l’utérus, du vagin, de la vulve, du pénis, de l’anus ou encore de la gorge.
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