En prélude au début officiel des cours pour compte de l’année académique 2023-2024 sur le campus de l’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest, une messe a été dite lundi 16 octobre 2023 pour implorer la grâce et la bénédiction de Dieu sur l’administration, le corps professoral et les apprenants.
C’est l’archevêque de Lomé, Monseigneur Nicodème Anani Barrigah qui avait présidé la messe suivie d’une conférence inaugurale. A l’occasion, le prélat qui était entouré du clergé catholique, des autorités politiques à l’instar de la Directrice de Cabinet du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, Madame Dzifa GAMETI, de madame le maire d’Agoè-Nyivé5, GBODZO Afiwa Enyonam et des enseignants du supérieur, avait convié les étudiants de ce temple du savoir à 5 passions: la passion pour l’homme africain; la passion pour le travail bien fait; la passion pour la justice; la passion pour la défense de nos valeurs et la passion pour Dieu, source de tout, selon ses dires.
Madame Dzifa GAMETI qui représentait à cette cérémonie, Prof Majesté Ihou Wateba, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, a laissé entendre que “l’éducation est la clé de notre avenir et constitue un important investissement dans la construction d’une société prospère, éclairée et équitable”.
“C’est pourquoi, le gouvernement, conscient de cela, a fait le choix à travers le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, de transformer profondément sa manière de former la jeunesse togolaise pour répondre aux exigences de qualité et aux besoins du marché de l’emploi”, a-t-elle appuyé.
Cette messe épiscopale a été suivie comme d’habitude d’une conférence inaugurale intitulée: “UCAO-UUT; enjeux, défis et perspectives de formation de la jeunesse dans un contexte en perpétuelle mutation”, animée par Professeur BIANZEUBE Tikri, Directeur Général de l’Office National des Examens et Concours du Supérieur (Tchad).
De son côté, le Révérend Père Augustin OTCHOKPO, président de l’UCAO-UUT, assurant que l’institution est “une référence”, a fait savoir que le souci permanent de l’administration est de faire en sorte que les étudiants réussissent tout en préservant “les valeurs et les cultures humaines”. “Chaque année nous avons des rattrapages mais nous essayons de faire de sorte que cette année il y ait moins de rattrapages, c’est-à-dire que les élèves travaillent le mieux possible(…)”, a-t-il déclaré.
Cet établissement du supérieur est un véritable cadre de brassage culturel car, il compte à chaque année académique, des apprenants issus de diverses régions d’Afrique.
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