Dans la matinée du vendredi 10 mars, certaines parties de la capitale, Accra, ont subi un tremblement de terre de magnitude 2,8, a confirmé la Ghana Geological Survey Authority (GGSA) dans un communiqué de presse.
Selon l’Autorité, la secousse qui s’est produite à 9h49 a été « légèrement ressentie dans High Street, Ridge et d’autres parties d’Accra Central ».
Dans le communiqué signé par le directeur général par intérim de la GGSA, Isaac Kuuwan Mwinbelle, il a déclaré : « L’épicentre est situé à 1,5 km au large près de James Town dans la région du Grand Accra ».
« La magnitude enregistrée est indicative de l’étendue du tremblement. Le tremblement de terre est mineur et il ne devrait donc pas causer de dégâts », a-t-il ajouté.
D’après l’Autorité, de tels événements sont naturels, ce qui les rend « difficiles à prévoir ».
La Ghana Geological Survey Authority (GGSA) a exhorté le public à se calmer, signalant qu’il n’y a pas lieu de s’alarmer car elle a dit aux gens de vaquer à « leurs activités normales ».
L’Autorité s’engage à surveiller en permanence ces événements et à informer le public de manière appropriée pour assurer la sécurité publique et minimiser les risques.
« L’éducation et la sensibilisation du public sur la sensibilisation et la réponse lors de tremblements de terre sont importantes et sont actuellement entreprises par l’Autorité », apprend-on.
Les nouvelles sur les tremblements de terre sont devenues d’actualité après qu’un tremblement de terre de magnitude 7,8 a frappé le 6 février dans le sud de la Turquie près de la frontière syrienne et a été suivi de puissantes répliques.
D’après l’histoire, il y en a eu un en janvier 1997 d’une magnitude de 3,8, un autre de magnitude 4,1 en février et de magnitude 4,8 en mars de la même année. En 2003, 2006, 2007, le pays a enregistré un événement de magnitude 3,8, 3,7 et 5,2, respectivement. De 2018 à 2023, le Ghana a été témoin d’une série de tremblements de terre sur une base annuelle.
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