La Corée du Nord affirme avoir contenu une épidémie de ce qu’elle appelle la « fièvre », à la suite de rapports faisant état d’une augmentation des cas d’une maladie qui semble être le COVID-19.
Le journal du Parti des travailleurs, Rodong Sinmun, a rapporté samedi dernier qu’une réunion du bureau politique avait été convoquée le même jour avec le dirigeant Kim Jong Un.
Le journal a déclaré que les responsables avaient conclu que les taux de transmission à travers le pays avaient été progressivement réduits, les chiffres de guérison augmentant de jour en jour. Il a fait savoir que le nombre de décès diminuait considérablement.
Le président américain Joe Biden a déclaré samedi que Washington avait proposé des vaccins contre le COVID-19 à la Chine et à la Corée du Nord, mais « n’a obtenu aucune réponse ».
La Corée du Nord a signalé lundi 167 650 nouveaux patients souffrant de fièvre. Plus de 2,33 millions des 2,81 millions de cas cumulés signalés depuis fin avril s’étaient rétablis dimanche soir, a indiqué l’agence de presse d’État du Nord KCNA. Le bilan officiel des morts s’élève à 68.
Le nombre total de nouveaux cas quotidiens à l’échelle nationale a dépassé 2,46 millions depuis fin avril, ce qui suggère que 10% de la population du Nord a attrapé la fièvre.
KCNA a informé que les usines pharmaceutiques « accélèrent la production », mais n’a pas précisé quels médicaments étaient produits.
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