Gennady Lopyrev, 69 ans, devait être libéré sur parole mais aurait reçu un diagnostic de leucémie le 14 août et est décédé deux jours plus tard. Le général russe qui a supervisé la construction du luxueux palais de Vladimir Poutine sur la mer noire et en connaissait tous les secrets est décédé subitement en prison.
Les agences de presse ont rapporté qu’il ne s’était pas plaint auparavant de se sentir malade, mais un responsable de la surveillance des prisons russes a insisté sur le fait que Lopyrev était mort de causes naturelles. « Il n’y a pas eu de crime », a déclaré Viktor Boborykin de la commission russe de surveillance publique.
Lopyrev était auparavant lieutenant-général au sein du service fédéral de protection (FSO), l’unité militaire de 50 000 hommes contrôlée par l’administration présidentielle et chargée de protéger Poutine.
Les agences de presse ont rapporté qu’en tant que commandant du FSO dans le caucase du nord, l’un des principaux projets de Lopyrev était de superviser la construction et la sécurité du palais de M. Poutine à Gelendzhik près de Sotchi sur la côte russe de la mer noire.
La construction a commencé en 2005 et a coûté environ 780 millions de livres sterling. Le palais possède une chapelle, un terrain de hockey sur glace souterrain, un vignoble, un théâtre et des pistes d’atterrissage pour hélicoptères…
En 2016, lorsque Lopyrev a été arrêté, les médias ont déclaré qu’il avait obstinément nié les accusations et affirmé qu’il avait été piégé par d’autres officiers supérieurs.
En 2017, il a été emprisonné avoir été reconnu coupable par un tribunal militaire de corruption et de possession illégale de munitions. Ce qu’il a toujours nié. Peu de temps avant de mourir, il était devenu éligible à une libération conditionnelle.
Sa mort s’ajoute à une longue liste existante depuis la début de la guerre en Ukraine.
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