La Russie est en train de rédiger une nouvelle loi pour réglementer la banque islamique. Sa pleine croissance pourrait aider les banques publiques frappées par les sanctions occidentales et attirer les investisseurs des pays à majorité musulmane ainsi qu’à répondre aux besoins nationaux.
Selon le quotidien russe à grande diffusion Kommersant, les institutions bancaires autres que de crédit fonctionneraient comme des organisations de partenariat de financement (FPO) et offriraient des produits financiers conformes à la charia à leurs clients.
Un responsable russe a annoncé un projet pilote visant à introduire le système bancaire islamique dans les républiques du Daghestan, de Tchétchénie, du Tatarstan et de la Bachkirie russes, dans un premier temps, soulignant que ce système pourrait s’étendre ensuite dans toute la Russie.
“Il y a longtemps, nous avons reçu de nombreuses demandes pertinentes d’activistes de Bachkirie et du Tatarstan, ainsi que de Tchétchénie et d’autres républiques du Caucase du Nord”, a déclaré Anatoly Aksakov, président du comité de la Douma d’État sur les marchés financiers.
Il a ajouté que ces initiatives retiennent l’attention “étant donné que certains pays du Moyen-Orient et d’Asie ont exprimé leur intérêt à investir dans ces régions russes, mais n’ont pas fait cet investissement finalement pour des raisons religieuses”.
A noter que le responsable russe avait expliqué auparavant à Russia Today qu’en cas de réussite de cette expérience après deux ans de tests, le projet pourrait être lancé dans toute la Russie.
Il a ajouté que l’initiative incitera les entrepreneurs du Moyen-Orient à investir dans l’économie russe.
La finance islamique est fondée sur les principes de la loi islamique, la charia, et cherche à transmettre une vision de justice, d’équité et de transparence.
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