Cinq drones nord-coréens sont entrés en Corée du Sud lundi. La Corée du Sud a répondu en ouvrant le feu pour tenter de les abattre.
Dans le cadre de sa réponse, l’armée sud-coréenne a également envoyé des avions de surveillance dans le Nord pour photographier ses installations militaires, a déclaré un responsable militaire sud-coréen, cité par Reuters.
« Il s’agit d’un acte de provocation manifeste de la part du Nord qui viole notre espace aérien », selon un responsable sud-coréen des chefs d’état-major interarmées, Lee Seung-o, lors d’un briefing.
L’un des cinq drones nord-coréens a volé près de la capitale sud-coréenne, Séoul, et les autres ont volé près de la côte ouest,
Lee a expliqué que l’armée sud-coréenne « utilisait des ressources pour abattre » les drones.
Il n’a pas précisé si des drones avaient été abattus, mais l’agence de presse Yonhap a affirmé plus tard que l’armée sud-coréenne avait tiré environ 100 coups de feu mais n’en avait abattu aucun. Lee a précisé que la Corée du Sud avait initialement tiré des « coups de semonce » lorsqu’elle avait détecté les drones pour la première fois.
L’un des drones était connu pour être retourné en Corée du Nord tandis que la Corée du Sud a perdu la trace des quatre autres, a rapporté Yonhap, citant les chefs d’état-major interarmées.
La Corée du Nord n’a pas de canal pour les requêtes des médias en provenance de Corée du Sud et ses médias d’État n’ont fait aucune mention de drones.
La Corée du Sud a suivi les drones traversant la Corée du Nord au-dessus de la soi-disant ligne de démarcation militaire entre les deux pays après les avoir détectés dans le ciel de la ville occidentale de Gimpo vers 10h25 (01h25 GMT), a annoncé l’armée plus tôt.
Les drones sont les premiers confirmés à provenir du voisin isolé depuis 2017, lorsqu’un drone nord-coréen soupçonné d’être en mission d’espionnage s’est écrasé et a été retrouvé sur une montagne près de la frontière.
En 2014, un drone nord-coréen a été découvert sur une île frontalière sud-coréenne.
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