Le secrétaire permanent de la Commission nationale de contrôle des armes (CNCA), le Colonel-Major Fatogoma Anselme Sanou, s’est inquiété mercredi, car il y a selon lui, «énormément d’armes qui rentrent au Burkina Faso», alors qu’il n’y a aucune disposition de contrôle.
Les membres de la Commission nationale de contrôle des armes (CNCA) se sont réunis ce mercredi, à l’occasion de leur première session de l’année 2022, pour mener des réflexions sur la circulation illicite et la prolifération des armes et engins explosifs, afin de formuler des recommandations pour un meilleur contrôle du flux d’armes.
«La session se tient au moment où la sécurité est la principale préoccupation de nos autorités et de nos concitoyens. Et pour faire face à ce phénomène, notre session devra donc s’y pencher avec objectivité afin de proposer les recommandations les plus pertinentes pour que la CNCA et ses partenaires puissent obtenir des orientations et instructions et moyens nécessaires dans la lutte contre la circulation illicite des armes», a déclaré le secrétaire permanent du CNCA, Colonel-Major Fatogoma Anselme Sanou.
Il a estimé que ces recommandations devraient permettre de mieux contrôler les armes et engins explosifs, de réduire le nombre d’armes en circulation et autres trafics illicites par une meilleure organisation des flux d’armes.
Selon ses explications, la question de régulation des importations d’armes demeure une préoccupation car «il y a énormément d’armes qui rentrent au Burkina Faso alors qu’il n’y a aucune disposition pour contrôler, et permettre aux gens de commander cette quantité d’armes».
Un accent devrait être mis le marquage des armes en vue d’une meilleure traçabilité.
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