Lisa (le prénom a été modifié) est venue décrire son calvaire à la barre du tribunal correctionnel de Nîmes, mardi 10 mai. Son ex-mari de 44 ans, est père de quatre enfants. Il comparait pour violence sur conjoint et harcèlement.
La police puis la justice reprochent à ce chef d’entreprise d’avoir, le 7 mai dernier, craché sur son ex-femme en pleine rue et de l’avoir harcelée durant près de dix mois avec 161, 230, 275 appels par jour.
« Pourquoi malgré le divorce et la volonté claire exprimée par votre ex-épouse de couper toute relation, avez-vous continué à l’appeler », demande d’emblée le président du tribunal ?
« Pour des questions relatives à notre entreprise mais, aussi, par rapport aux enfants », répond le mis en cause. La lecture des pièces du dossier permet de se rendre compte qu’il a passé jusqu’à 161, 230 et même 275 appels quotidiens.
Debout à la barre, Lisa accompagnée d’une amie décrit à son tour les violences physiques subies durant ses dix ans de mariages. Tout a muté en violences psychologiques (principalement par jalousie maladive) puis, en harcèlement, depuis le prononcé du divorce du couple en octobre dernier.
L’homme a été condamné à 18 mois de prison assortis avec sursis. Durant trois ans, il aura l’interdiction absolue d’entrer en contact avec Lisa ou de paraitre à son domicile. Un bracelet anti-rapprochement lui sera par ailleurs posé mercredi 11 mai.
Avec Midilibre
Lire aussi : Guinée : un militaire tué par un charlatan qui testait un gri-gri anti-balles