Guerre en Ukraine :  Moscou et Berne à couteaux tirés

Guerre en Ukraine :  Moscou et Berne à couteaux tirés

Monde Politique

La Guerre en Ukraine a mis la Russie et la Suisse dos à dos. Berne a opté pour le bâton vis-à-vis de Moscou qui n’a pas manqué de répliquer.

La Russie accuse la Suisse d’avoir abandonné la neutralité en reflétant les sanctions de l’Union Européenne (UE) sur la guerre en Ukraine. La Russie dit qu’elle a refusé une offre suisse de représenter les intérêts de l’Ukraine à Moscou car elle ne considère plus la Suisse comme un pays neutre.

Berne et Kiev ont convenu le 10 août 2022 d’un mandat pour la Suisse pour représenter les intérêts ukrainiens en Russie, qui a envahi son voisin fin février 2022.

Cependant, le 11 août 2022, un porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a déclaré que le plan n’était pas acceptable dans la situation actuelle.

« Nous avons répondu très clairement que la Suisse avait malheureusement perdu son statut d’Etat neutre et ne pouvait agir ni comme intermédiaire ni comme représentant. Berne a rejoint les sanctions occidentales illégales contre la Russie », a-t-il asséné aux journalistes.

Les médias suisses ont précédemment rapporté que l’objectif principal de la proposition suisse serait de permettre aux Ukrainiens vivant en Russie de recevoir des services consulaires de l’ambassade de Suisse à Moscou.

La Suisse renonce à sa politique neutraliste :

Mais elle a attiré la colère de Moscou ces derniers mois en reflétant presque toutes les sanctions que l’Union Européenne, dont la Suisse n’est pas membre, a imposées à la Russie suite à son invasion en Ukraine.

Récemment, le gouvernement suisse a adopté certaines des dernières mesures imposées par le bloc des 27 pays de L’UE, qui interdisent l’achat, l’importation ou le transport d’or et de produits aurifères depuis la Russie.

Annonçant fin février 2022, la décision du gouvernement suisse de rompre avec la neutralité traditionnelle du pays et de sanctionner la Russie, le président et ministre des Affaires étrangères, Ignazio Cassis a déclaré que la situation extraordinaire en Ukraine justifiait des mesures extraordinaires.

« Nous sommes du côté des valeurs occidentales », a-t-il ajouté.

Pour rappel, la Suisse avait auparavant évité d’imposer des sanctions dans une série de crises, notamment lorsque la Russie a annexé la péninsule de Crimée en 2014. L’exception avait été les sanctions imposées par le Conseil de sécurité de l’ONU, qu’il doit mettre en œuvre en vertu du droit international.

Lire aussi: L’Ukraine et la Russie signent un accord

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