Vous avez sûrement ou peut-être entendu quelqu’un en parler. Dubai porta potty, c’est le hashtag du moment. Il relate un phénomène de société. Ces derniers jours, une vidéo favorisée par l’algorithme Tiktok, a particulièrement fait parler d’elle.
Tout est parti des révélations faites par le blogueur Wassim TV. Il a posté une affaire qui par la suite a créé un tollé mondial. Ses vidéos sur Instagram ont perdu de lever le voile sur une phénomène inconnu et inimaginable. Il donne les informations suivantes : »sur les comptes Instagram de ces influenceurs et influenceuses qui vont à Dubaï, vous pouvez voir de belles photos en jet privé, des belles photos dans le désert, de belles photos dans de magnifiques suites. Mais tout cela a un prix. Il y a plusieurs mois que la vérité est en train d’éclater et cette semaine une vidéo a buzzé qui confirme tout ce qu’on savait ou tout ce qu’on soupçonnait. Pas mal d’influenceuses que vous voyez sur les réseaux sociaux sont en effet des escortes. Elles sont payées pour passer du temps avec des milliardaires à Dubaï. Mais si elles veulent plus d’argent, elles doivent pas mal de choses. »
Si vous êtes en train de manger avant de nous lire, prière de déposer la nourriture d’abord. Le tiktokeur poursuit en ces termes : »Dans la vidéo de cette semaine, on peut voir un homme qui fait caca dans la bouche d’une femme. Et c’est qu’en acceptant ça qu’elles peuvent se faire 20.000 dollars en une soirée. »
Cette vidéo intitulée Dubai Porta Potty n’est pas conseillée à visionner. Son contenu montre quelque chose de tout simplement contraire à la morale. Dubai Porta Potty dévoile aux yeux du monde les pratiques les plus choquantes et obscènes auxquelles s’adonnent les soi-disant influenceurs (euses). C’est de la pure scatophilie , c’est-à-dire de la consommation d’excréments humains.
La vidéo montre une personne, un riche sans doute faire ses selles dans la bouche d’une femme. Le sujet est certes choquant mais en phénomène de société, il vaut mieux en parler. Vous imaginez une telle scène filmée et mise sur la place publique ? « Hum », dira l’autre.
Apparemment, il y a des millionnaires, de Dubaï, qui paient pour que des influenceurs et des mannequins leur rendent visite. Quand ils le font, ils défèquent sur leur visage. Ces vidéos, d’une extrême sensibilité ne devraient pas être vues par toute personne.
On voit comment de fois la recherche du gain rapide peut conduire la jeunesse africaine dans des vices à n’en point finir. Ces images véhiculées ici et là montrent tout simplement qu’il se passe beaucoup de choses peu recommandables sans caméras jusqu’au grand jour où les langues se délient.
En se fondant sur l’éthique et la déontologie du métier de journaliste, Afrikahabari ne peut pas publier ces vidéos. Néanmoins, le phénomène existe et chacun a le droit de se questionner dessus… ou non. Ainsi va le monde !
Dubai porta potty : l’appel de Danièle Boni Claverie
Danièle Boni Claverie, la femme politique et ancienne ministre de la communication en République ivoirienne a réagi par rapport à ce phénomène qui fait le buzz. Elle a décidé de se faire entendre car la goûte d’eau a déjà débordé le vase. Bien qu’elle reconnaisse que la prostitution est le plus vieux métier du monde, dire qu’il y a des « femmes toilettes » doit faire réfléchir.
« Chez ces « femmes toilettes », le problème se pose différemment. Elles ne sont pas ignorantes de ce qu’elles font puisqu’après avoir été appâtées par du shopping de luxe, elles signent des contrats détaillés, explicites et confidentiels. Ces jeunes femmes, nous dit-on, sont des mannequins, des actrices de télé-réalité ou des influenceuses sur les réseaux sociaux qui jouissent déjà d’une certaine notoriété et sont suivis par des centaines voire même des milliers de followers », a-t-elle écrit sur son compte Facebook.
Boni Claverie dénonce ces célébrités qui entraînent les esprits faibles dans leurs fausses vies de luxe, faisant voir les hôtels 5 étoiles et en se parant constamment d’accessoires de grand luxe. Plus loin, elle a interpellé les Hommes de Dieu et aussi la classe politique, car ils sont des acteurs de premier plan quand il s’agit de l’éducation de la jeunesse.
« Les hommes de Dieu sont interpellés. Les religions ne sont-elles pas porteuses de valeurs universelles ? Devant une telle dérive de nos sociétés, ils ne peuvent pas, ils ne doivent pas rester muets. Il leur revient de dénoncer et de tenter de corriger nos carences culturelles et spirituelles en condamnant ces rites sado-mystiques », a insisté la présidente de l’URD.
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