Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un et d’autres hauts responsables ont préparé une aide à envoyer à 800 familles souffrant d’une épidémie intestinale non identifiée , ont rapporté les médias officiels vendredi 17 juin, alors que le pays lutte également contre sa première épidémie de COVID-19.
La Corée du Nord a révélé cette semaine qu’elle faisait face à une “épidémie entérique aiguë” en plus d’une épidémie de COVID-19 d’une semaine. Il n’a pas précisé ce qu’était la maladie, mais entérique fait référence au tractus gastro-intestinal.
“Les responsables … ont préparé des médicaments, des denrées alimentaires et des produits de première nécessité nécessaires au traitement de l’épidémie et à une vie stable pour venir en aide aux habitants de la ville de Haeju et du comté de Kangryong (province du Hwanghae du Sud)”, selon l’Agence centrale de presse coréenne (KCNA ).
Le dirigeant Kim a appelé les responsables “à remplir leur devoir dans le travail pour soulager le malheur et les souffrances du peuple dès que possible”.
Jeudi, un responsable du ministère sud-coréen de l’Unification chargé des affaires intercoréennes a déclaré que Séoul surveillait l’épidémie, soupçonnée d’être le choléra ou la typhoïde.
La Covid-19 est toujours en Corée du nord
La province du Hwanghae du Sud est la principale région agricole de la Corée du Nord et l’épidémie a soulevé des inquiétudes qui pourraient aggraver les pénuries alimentaires chroniques au milieu de la vague d’infections au COVID-19.
La Corée du Nord a signalé le nombre de patients présentant des symptômes de fièvre, plutôt que des cas confirmés de COVID-19, potentiellement en raison d’un manque de capacité de test.
KCNA a signalé vendredi 23 160 personnes supplémentaires présentant des symptômes de fièvre, portant le nombre total dans le pays depuis fin avril à plus de 4,58 millions. Le nombre de morts lié à l’épidémie est de 73.
Le Nord a déclaré que plus de 99% des patients atteints de fièvre se sont rétablis et que la vague de COVID-19 a montré des signes de ralentissement. L’Organisation Mondiale de la Santé a mis en doute les affirmations de Pyongyang au début du mois, affirmant qu’elle pensait que la situation se dégradait.
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