La Corée du Nord a dénoncé ce 30 juin les derniers exercices militaires entre les États-Unis, le Japon et la Corée du Sud qu’elle considère comme une version asiatique de l’OTAN. Elle les a mis en garde contre des conséquences fatales.
Les trois pays alliés notamment le Japon, la Corée du Sud et les États-Unis ont terminé ce samedi 29 juin les trois jours d’exercices dénommés “Freedom Edge”. L’exercice porte sur les missiles balistiques, la défense aérienne, la guerre sous-marine et la cyberdéfense.
Ces trois pays avaient déjà pris la décision l’an dernier d’organiser de tels exercices chaque année en signe d’unité contre les menaces de la Corée du Nord.
Dans un communiqué publié par l’agence KCNA ce dimanche 30 juin, le ministère des Affaires étrangères nord-coréen continue de mettre en garde contre des conséquences fatales.
“Pyongyang « ne laissera jamais passer les actions prises par les États-Unis et leurs partisans pour renforcer le bloc militaire”, apprend-on.
La Corée du Nord, droite dans ses bottes L’armée sud-coréenne a annoncé deux tirs de missiles provenant du nord un jour après qu’il eut promis des réponses offensives à un nouvel exercice militaire entre les trois conjoints.
Le premier missile a parcouru 600 kilomètres et le deuxième missile 120 kilomètres. Selon les informations, le premier missile a atterri dans les eaux au large de la ville de Chongjin, dans l’est du Nord.
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Les États-Unis et les pays alliés ont accusé ce vendredi 28 juin la Corée du Nord d’avoir brisé les règles en vendant des missiles à la Russie pouvant être utilisés dans la guerre d’Ukraine. D’ailleurs , les deux pays se sont promis un soutien mutuel en cas d’attaque.
Emanuela KPEYAKA (Stagiaire)
