C’est inédit. La Russie et l’Ukraine signent un accord pour exporter les céréales ukrainiennes bloquées dans les ports de la mer Noire par la guerre, et qui font défaut aux marchés mondiaux. Vingt millions de tonnes de blé sont bloquées en Ukraine, soit 1 % de la consommation mondiale, selon Les Échos. Ce blocage menace le monde, et l’Afrique en particulier, d’une grave crise alimentaire.
Kiev et Moscou ont signé deux textes identiques mais séparés, à la demande de l’Ukraine.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a estimé que l’ONU était responsable du respect de l’accord sur l’exportation de céréales ukrainiennes conclu à Istanbul.
« Tout le monde comprend que la Russie pourrait se livrer à des provocations, à des tentatives de discréditer les efforts ukrainiens et internationaux. Mais nous faisons confiance à l’ONU. Maintenant c’est leur responsabilité de garantir le respect de l’accord », a-t-il déclaré dans son adresse vidéo quotidienne.
Le monde a besoin de cet accord (…) qui représente une ‘lueur d’espoir’ sur la la mer Noire, s’est réjoui António Guterres, le secrétaire général de l’ONU.
L’Union européenne a salué de son côté comme « un pas dans la bonne direction » l’accord pour débloquer les exportations de céréales ukrainiennes signé à Istanbul avec la Russie, et a appelé à sa « mise en œuvre rapide ».
« L’accord d’Istanbul est un pas dans la bonne direction. Nous appelons à sa mise en œuvre rapide », a écrit le chef de la diplomatie de l’UE, Josep Borrell, sur son compte Twitter.
Le monde espère sans doute, un accord pareil entre l’Ukraine et la Russie mettant fin à la guerre.
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