La transition au Mali va durer 24 mois à compter du 26 mars. Le chef de la junte, le colonel Assimi Goïta, a signé un décret en ce sens lu à la télévision d’État et stipulant que «la durée de la transition est fixée à 24 mois, (à) compter du 26 mars 2022».
Selon le décret, c’est « conformément à l’article 22 de la loi portant révision de la charte de la Transition ».
Samedi les chefs d’Etat réunis en sommet extraordinaire à Accra ont demandé au Mali de revoir sa durée de deux ans à 12 ou 18 mois. La conférence a d’abord salué ”les efforts déployés par le Médiateur de la CEDEAO en vue de l’obtention d’un chronogramme acceptable et propre à assurer un retour rapide à l’ordre constitutionnel, conformément aux protocoles et aux décisions de la CEDEAO et de l’Union Africaine”.
Les chefs d’Etat de l’Organisation ouest africaine ont décidé de ”maintenir les sanctions imposées le 9 janvier 2022, de poursuivre le dialogue dans le but de parvenir à un accord devant permettre la levée progressive des sanctions, à mesure que les étapes du chronogramme de transition sont réalisées”.
La Conférence a décidé d’examiner les situations de la Guinée, du Mali et du Burkina Faso lors de son prochain sommet ordinaire du 3 juillet 2022.
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