Un journaliste français de BFMTV travaillant en Ukraine a été tué près de la ville de Severodonetsk. Il s’appelait Frédéric Lecler-Imhoff.
Frédéric Leclerc-Imhoff, 32 ans, couvrait une opération d’évacuation pour la chaîne nationale française d’informations en continu, BFMTV, lorsqu’il est décédé.
Selon des informations recueillies sur le terrain, il a été mortellement blessé au cou après qu’un éclat d’obus a percé le véhicule blindé dans lequel il voyageait. Son collègue, Maxime Brandstaetter, a été quant à lui blessé.
C’était le deuxième voyage de M. Leclerc-Imhoff en Ukraine pour couvrir la guerre. Il travaillait pour BFMTV depuis six ans.
Lui rendant hommage en ligne, BFMTV écrit : « Cet événement tragique nous rappelle les dangers encourus par tous les journalistes qui depuis plus de trois mois rapportent ce conflit au péril de leur vie », a écrit en ligne BFMTV pour lui rendre hommage.
En revanche une autre personne voyageant avec Leclerc-Imhoff, un journaliste ukrainien, s’en sort indemne.
Sur le réseau social, Twitter, le président français, Emmanuel Macron, a rendu hommage à Leclerc-Imhoff et à d’autres journalistes couvrant la ligne de front depuis les zones de guerre, postant : « Je tiens à réitérer le soutien inconditionnel de la France. Le journaliste Frédéric Leclerc-Imhoff était en Ukraine pour montrer la réalité de la guerre. A bord d’un bus humanitaire, aux côtés de civils contraints de fuir pour échapper aux bombes russes, il a été abattu ».
Pendant ce temps, le ministère français des Affaires étrangères a indiqué qu’il exigeait une enquête transparente dès que possible pour découvrir ce qui s’était passé.
Pour rappel, en mars 2022, le journaliste américain Brent Renaud est devenu le premier journaliste étranger tué en couvrant la guerre en Ukraine.
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