Jonathan Morrison, est en garde à vue depuis quelques jours. Il pourrait être déféré à la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan (Maca), selon certaines sources. Le patron de Treeize, l’entreprise ayant organisé la prestigieuse compétition de maracana dénommée CAM Tchin Tchin est dans de sales draps et les mauvaises nouvelles ne cessent de s’enchaîner.
Le promoteur du Cam Tchin Tchinn a été arrêté le 31 octobre 2023 par la Brigade de recherche suite à une plainte déposée par le Collectif des présidents de clubs sportifs retirés ou interdits de participer à sa compétition.
Contacté par nos confrères de 7 Info, un responsable du collectif a confirmé l ‘information. “Il (Jonathan Morrison) est effectivement aux mains de la gendarmerie depuis mardi. Les dix présidents de clubs qu’il a retirés ont adressé une plainte au ministère de la Justice qui a instruit à son tour le commandement supérieur de la gendarmerie pour se saisir de l’affaire. Chose que la Brigade de Recherche de la Gendarmerie du Plateau a exécutée hier en convoquant l’intéressé. Après son audition, il a été placé en garde à vue pour être présenté, demain, jeudi, au Procureur”, a confié la source, ayant requis l’anonymat.
Jonathan Morrison doit au collectif la bagatelle somme de plus de 19 millions de FCFA qu’il refuse de rembourser aux différents présidents qui ont payé pour participer au tournoi avant qu’il ne les retire de la course avant le début du CAM Tchin Tchin.
« Ils n’auront rien ! »
Jonathan Morrison s’est prononcé sur cette affaire à travers un live Facebook. Il a déclaré : « Je ne rembourserai pas les 19 millions. Lorsque j’ai retiré les présidents des clubs de mon tournoi, je leur ai dit de venir chercher leur argent, mais ils ont refusé. Ils voulaient obligatoirement participer au tournoi. Plus tard, je leur ai demandé de passer au bureau pour retirer leur argent, mais ils ont préféré me diffamer sur les réseaux sociaux.
Les cautions qu’ils ont payées ont été utilisées pour la confection de leurs maillots, les visuels, etc. Il n’y a aucun contrat qui stipule que je leur dois quelque chose. En plus, ils sont partis faire des conférences de presse pour me dénigrer. Ils voulaient salir mon image.
Ils n’auront rien. S’ils veulent, ils peuvent me convoquer à la justice. Moi-même je les attends là-bas. J’ai contacté mes avocats pour qu’une plainte soit déposée pour diffamation. Ils disent que j’ai des relations, alors que c’est faux.
S’ils ne veulent pas aller à la justice, on peut régler ça aussi entre hommes. On organise une rencontre et on règle ça en 5 minutes. Je répète, ils n’auront rien. Le jour où je serai content, moi-même je vais les appeler ».
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