La vie chère fait désormais partie du quotidien de millions de Togolais. Au sein du Syndicat des employés et cadres des banques, des systèmes financiers décentralisés, des établissements financiers et des assurances du Togo (SYNBANK-Togo), le constat reste le même.
Pour cela, des discussions ont été engagées avec l’Association Professionnelle des Banques et Des Établissements Financiers du Togo et le Comité des Assureurs du Togo. Malgré cela, ils ne veulent visiblement pas augmenter les salaires à s’en fier aux explications de Mme Joséphine Patassé, Secrétaire Générale du Synbank.
D’ici la fin de l’année, une Assemblée Générale sera organisée. Elle décidera de la conduite à tenir pour contraindre le patronat à augmenter les salaires. C’est l’une des décisions issues du Conseil syndical de ce 29 octobre 2022.
Le Syndicat, avant toute action contraignante rappelle que l’annonce du chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé pour venir à bout de la vie chère. En effet, il a annoncé l’« augmentation de 10% de la valeur indiciaire des salaires et pensions de retraite pour les fonctionnaires civils et militaires et les retraités du secteur public ». Il y aussi « une indemnité mensuelle de transport de 10 000 francs CFA (15,23 USD) à titre exceptionnel pour chaque fonctionnaire de l’État, payable hors bulletin ».
Une brèche a été laissée au gouvernement de veiller à l’accélération et à l’aboutissement rapide des discussions avec les partenaires sociaux et le secteur privé en vue de la revalorisation du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG).
Du côté du Synbank, la non-revalorisation des salaires donneront lieu à des actions. Elles seront annoncées suite à l’Assemblée Générale. Sans être dans le secret des dieux, une grève dans le secteur bancaire et connexe en fin d’année ne devrait plus surprendre.
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