Dans la matinée de ce mercredi 26 juillet, les abords de la présidence nigérienne étaient bloqués par des éléments de la garde présidentielle. Si certaines sources évoquent un « mouvement d’humeur », d’autres n’hésitent pas à parler de « tentative de coup d’État » contre le président Mohamed Bazoum.
Le chef de l’État nigérien est contraint de négocier avec les mutins dans sa résidence, à Niamey. Selon un de ses proches, Mohamed Bazoum, qui est accompagné de son aide de camp et de plusieurs membres de sa sécurité rapprochée, est « sain et sauf ». « Il n’est pas retenu en otage », a tenu à préciser la présidence.
La présidence du Niger a réagi sur les réseaux sociaux, affirmant que « des éléments de la garde présidentielle (GP) [avaient] engagé un mouvement d’humeur anti-républicain et tenté en vain d’obtenir le soutien des Forces armées nationales et de la Garde nationale ». Tout en réaffirmant que Mohamed Bazoum et sa famille « se portent bien », la présidence met en garde les mutins. « L’armée et la garde nationale sont prêtes à attaquer les éléments de la GP impliqués dans ce mouvement d’humeur s’ils ne reviennent pas à de meilleurs sentiments. »
Ce n’est pas la première fois que des militaires menacent le pouvoir nigérien. Le 31 mars 2021, des officiers avaient tenté de renverser Mahamadou Issoufou, à deux jours de l’investiture de Mohamed Bazoum.
Avec JA
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