Soudan : une femme accusée d’adultère condamnée à mort

Soudan : une femme accusée d’adultère condamnée à mort

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Un tribunal soudanais du sud du Soudan a condamné à mort par lapidation une femme après l’avoir reconnue coupable d’adultère, a révélé samedi un groupe soudanais de défense des droits humains.

Le 26 juin 2022, Maryam Alsyed Tiyrab, une femme de 20 ans, a été condamnée à mort par lapidation pour adultère par le tribunal pénal de Kosti dans l’État du Nil Blanc.

Selon le Centre africain d’études sur la justice et la paix (ACJPS), la peine n’a pas encore été approuvée par la Haute Cour.

L’ACJPS a déclaré que la condamnation violait les normes internationales et a appelé les autorités soudanaises à l’annuler.

En outre, le groupe a appelé à la « libération inconditionnelle et au droit à un procès équitable » de Tiyrab, citant plusieurs irrégularités qui ont également entaché l’enquête et le procès.

La Déclaration constitutionnelle de 2019 n’a pas abrogé la peine de mort.

En vertu de la loi islamique, les crimes Hudud – y compris l’apostasie, le vol, le vol sur route, l’adultère, la calomnie et la consommation d’alcool – sont passibles de sanctions telles que l’amputation des mains et des pieds, la flagellation et la mort.

La mise en œuvre du Code pénal islamique au Soudan par l’ancien régime a attiré les critiques des groupes internationaux de défense des droits de l’homme.

Le code pénal islamique faisait partie des questions qui devaient être débattues lors de la conférence constitutionnelle à la fin de la période de transition. Il devrait faire partie de l’accord de paix selon l’Armée populaire de libération du Soudan – SPLA-Nord.

Avec sudantribune

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