Six militaires du Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN), l’unité d’élite de la gendarmerie nationale, sont au Burkina Faso. Ils vont sécuriser sur place l’ambassade française et la représentation diplomatique, après les violences antifrançaises à Ouagadougou le 2 octobre.
Les six militaires agents appartiennent à la section sécurité-protection du groupe d’intervention. Ce groupe est composé de 50 gendarmes menant constamment des missions à l’étranger pour des représentations diplomatiques. Au Burkina Faso, ces gendarmes d’élite vont devoir protéger l’ambassadeur français, dans un contexte où des manifestants demandent le départ des forces françaises.
En effet, des centaines de manifestants ont mis le feu à une guérite installée à l’entrée de l’ambassade de France à Ouagadougou et saccagé une partie de l’Institut français. Pour eux, la France protégeait Damiba, le président démis de ses fonctions par le capitaine Ibrahim Traoré.
Selon Europe 1, le GIGN était déployé sur ce type de mission en Irak, en Libye et en Ukraine. A Kiev fin février dernier, une douzaine de membres du GIGN a évacué les ambassades françaises, italiennes et japonaises vers l’ouest du pays, tout en traversant la ligne de front entre russes et ukrainiens.
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