La Foire Internationale Agricole du Nord (FIAN) aura lieu du 09 au 11 mai 2025, au barrage de Diama, au Sénégal.
Grâce à une vision à long terme de son promoteur, cet événement continue de séduire plus d’un. Parce que le mal ne peut se passer de l’agriculture et il faut préserver les acquis pour le bien-être des Hommes.
L’idée est de construire l’avenir avec tout le monde.
Afrikahabari.com : Pouvez-vous nous raconter l’histoire de la FIAN ? Quelles ambitions ont guidé sa création et quels sont ses objectifs aujourd’hui ?
Les ambitions c’était de faire un salon loin d’une Capitale mais dans le lieu du développement agricole. Nous pensions que l’avenir du Sénégal ce n’était pas le Gaz ou le pétrole qui ne dureront que 30 ans, mais l’agriculture dont l’ensemble du monde aura besoin dans le futur.
Notre ambition c’était de réunir des professionnels de tous les secteurs qui touchent de près ou de loin le monde agricole.
AH: En trois éditions, la FIAN s’est imposée comme un rendez-vous incontournable de l’agriculture en Afrique francophone. Quelles ont été les grandes évolutions et succès depuis la première édition ?
L’actualité mondiale est compliquée, cette année sera donc une année spéciale où l’avenir de ce secteur sera évoqué en mettant en avant, les avantages d’investir dans ce secteur d’activité au Sénégal.
AH : L’édition 2025 marque une nouvelle étape pour la FIAN. Quels sont les points forts du programme cette année et les innovations majeures que les visiteurs et exposants pourront découvrir ?
Nous espérons présenter des panels innovants, nous sommes en train de sélectionner les thématiques ainsi que les panélistes. Les innovations, c’est plus de mise en rapport entre paysans, industriels et banquiers. La mise en rapport entre Mairies, la SAED et investisseurs.
AH : La dimension internationale est un atout majeur de la FIAN. Combien de pays attendez-vous pour cette troisième édition et quel impact cette ouverture a-t-elle sur le développement du secteur agricole en Afrique ?
Nous avons déjà enregistré la participation de certains pays européens et avons du reste du mal à internationaliser d’avantage la Fian, cependant nous espérons recevoir des Togolais, des Mauritaniens, des Sénégalais, des Ivoiriens, Maliens, Français, Guinéens, Espagnols, Marocains, Indiens, les Turcs ….
L’impact c’est le partage des expériences, c’est aussi de développer les marchés de l’interland sous régional.

AH : Les jeunes agris preneurs et PME agricoles font face à de nombreux défis, notamment en matière de financement, d’accès aux marchés et d’innovation. Comment la FIAN contribue-t-elle à soutenir ces acteurs émergents ?
Nous avons de nombreuses banques qui sont à la disposition des investisseurs jeunes et vieux. Les jeunes agris preneurs peuvent trouver auprès des mairies invitées des surfaces, nous invitons aussi les universitaires qui ont un rapport avec le monde agricole et les autres pour peut être engendré des vocations.
AH : Le rôle des sponsors et partenaires est essentiel à la réussite d’un événement de cette envergure. Quels avantages concrets offrent les partenariats avec la FIAN et comment ces collaborations participent-elles au développement du secteur agricole ?
Les sponsors attendent d’avantage une reconnaissance de ce monde en plein essor, des clients, des acheteurs ou simplement montrer comme l’OMVS les résultats des investissements dans l’aménagement des barrages.
Nous sommes un jeune salon, et nous souhaitons devenir le « Salon d’Afrique de l’Ouest » où il faut être présent.

AH : En tant que promoteur de la FIAN, quel message souhaitez-vous adresser aux professionnelles, investisseuses et passionnés du secteur qui hésitent encore à participer à cette troisième éditions ?
Au Sénégal nous avons la chance contrairement au Maroc ou au Cap Vert par exemple de disposer de grandes réserves d’eau, des terres cultivables disponibles et d’un réseau routier et portuaire qui fonctionne. Nous serions heureux si des partenaires sénégalais, marocains ou d’autres pays ayant plus de difficultés à gérer la ressource hydrique ou ne disposant pas d’espaces cultivables investissent au Sénégal.
Nous serions heureux que les bailleurs et entrepreneurs étrangers et sénégalais investissent davantage dans ce secteur indispensable à tout développement.
M Jean Jacques BANCAL
Promoteur de la FIAN
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