Le président français Emmanuel Macron annoncera officiellement mercredi la fin de l’opération antijihadiste Barkhane au Sahel, 3 mois après son retrait du Mali.
Le chef de l’État, en visite à Toulon, prononcera un discours qui sera notamment « l’occasion de marquer officiellement la fin de l’opération Barkhane et d’annoncer une adaptation significative de nos bases en Afrique », Selon l’Elysée.
Cette annonce n’aura aucun impact sur la présence militaire française dans la région. Quelque 3 000 soldats français sont toujours déployés au Niger, au Tchad et au Burkina Faso.
L’idée est désormais de continuer à agir, mais avec discrétion. Aucun nouveau nom n’a apparemment été donné aux troupes actuellement déployées.
“Nos militaires restent couverts, protégés, soutenus, administrés dans des conditions satisfaisantes” mais l’annonce officielle est “nécessaire localement”, a ajouté l’Elysée.
La force comptait jusqu’à 5 500 soldats au plus fort de son déploiement au Sahel. Elle a été poussée hors du Mali par la junte au pouvoir depuis 2020. L’armée française a définitivement quitté le pays mi-août, après neuf ans de lutte contre les jihadistes.
Elle reste cependant dans la région et continue de lutter contre les groupes jihadistes liés à Al-Qaïda ou au groupe État islamique, qui étendent progressivement leurs activités aux pays du golfe de Guinée.
D’après l’Elysée, le principe est “de réduire l’exposition et la visibilité de nos forces militaires en Afrique, de se concentrer sur la coopération et le soutien, principalement en termes d’équipements, de formation, de renseignement et de partenariat opérationnel lorsque les pays le souhaitent”.
La lutte contre le djihadisme est loin de finir pour Paris. Raison pour laquelle il s’entend très bien avec Abidjan, Niamey, et le reste.
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