Retour de la paix au Burkina : Le gouvernement se tourne vers Dieu

Retour de la paix au Burkina : Le gouvernement se tourne vers Dieu

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Le gouvernement burkinabè a affiché dimanche, sa confiance en l’intercession des chrétiens auprès de Dieu, pour le retour de la paix et de la stabilité au Burkina Faso, fragilisé depuis six ans par des attaques terroristes. Ces prières ont été faites à la demande des autorités burkinabè qui ont voulu que toutes les confessions religieuses prient pour l’avènement de la paix, la justice et la cohésion sociale au Burkina Faso, pays en proie à des attaques terroristes depuis 6 ans.

A la demande du président du Faso Paul-Henri Sandaogo Damiba, la Fédération des églises et missions évangéliques (FEME), a organisé dimanche, jour de Pâques, une prière pour le retour de la paix et la cohésion sociale du Burkina Faso.

L’office a eu lieu à l’église protestante Bon Berger, en présence du ministre de la Solidarité nationale et de l’Action humanitaire, Lazare Zoungrana et du secrétaire général du gouvernement et du conseil des ministres, Jacques Sosthène Dingara.

Les offices religieux pour le retour de la paix au Burkina Faso ont débuté le vendredi à la Grande mosquée de Ouagadougou, et ont fin ce dimanche 17 avril à l’église Bon Berger pour la Fédération des églises et missions évangéliques (FEME) et à la Cathédrale de Ouagadougou pour la Conférence épiscopale Burkina-Niger.

« Nous avons été édifiés par la parole de Dieu et nous avons aussi vu les actes de prières, des prières de combat et de victoire et le message c’est la résurrection de Christ », a déclaré le ministre en charge de la Solidarité nationale, Lazare Zoungrana.

Selon lui, « Nous avons foi par les prières qui ont été proclamées, que le Burkina Faso sera ressuscité et que la paix va revenir, d’abord la paix des cœurs, l’harmonie des uns envers eux-mêmes et envers leurs prochains, pour que le Burkina recouvre l’entièreté de sa paix et que les activités reviennent pour que chacun puisse travailler pour le développement du Burkina Faso ».

Il faut qu’«un terrain propice soit trouvé pour qu’ensemble on puisse s’asseoir et chercher des solutions au problème que nous avons », a indiqué Pasteur Henri Yé.

Avec Agence d’information du Burkina

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