Le général quatre étoiles ougandais Muhoozi Kainerugaba a refusé d’être banni de Twitter un jour après que son père, le président Yoweri Museveni, lui ait ordonné de ne pas commenter les affaires gouvernementales sur Twitter.
L’intervention du président fait suite aux tweets controversés du général Kainerugaba il y a quinze jours, où il a menacé d’envahir le Kenya voisin, provoquant des excuses publiques et des réunions diplomatiques pour réaffirmer les liens.
Afin de garantir qu’un tel incident ne se poursuive pas, le président a déclaré lundi 17 octobre que le général éviterait de “parler d’autres pays et de la politique partisane de l’Ouganda” sur Twitter.
Mais dans une vive réfutation, répondant aux appels présumés pour qu’il soit banni de la plate-forme de médias sociaux, le général Kainerugaba a répondu qu’il était un adulte et “… PERSONNE ne me bannirait de quoi que ce soit”.
Ce tweet intervient quelques jours après que Muhoozi lui-même eut présenté des excuses publiques après celles de son père.
Le général Kainerugaba est connu pour ses tweets controversés, notamment pour exprimer son soutien à l’invasion russe de l’Ukraine et aux rebelles tigréens combattant le gouvernement éthiopien.
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