La Chine fait face à une recrudescence des infections respiratoires, alimentée par l’apparition de nouveaux variants du Covid-19. Parmi eux, NB.1.8.1 et LF.7, deux sous-lignées du SARS-CoV-2, attirent l’attention des autorités sanitaires internationales.
Ces variants sont identifiés récemment en Asie, notamment en Chine, mais aussi aux États-Unis et en Inde. Ils se propagent rapidement, poussant l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à les placer sous surveillance.
Selon les autorités chinoises, les cas sont en hausse, en particulier chez les enfants, mais elles assurent que la situation reste sous contrôle. Pékin insiste sur le fait qu’aucune nouvelle souche inconnue n’a été détectée. Les flambées actuelles sont liées à des virus respiratoires déjà connus, tels que la grippe, le virus respiratoire syncytial (VRS) et le mycoplasme pneumoniae.
De son côté, l’OMS continue d’appeler à plus de transparence. Elle demande à la Chine de partager en temps réel les données épidémiologiques, génomiques et cliniques concernant ces nouveaux variants. Une démarche jugée essentielle pour anticiper une éventuelle propagation mondiale et ajuster les mesures de prévention.
Bien que les premiers éléments indiquent que ces variants ne provoquent pas des formes plus graves de la maladie, leur vitesse de transmission soulève des inquiétudes. L’OMS rappelle que le virus continue de circuler activement et qu’une surveillance constante est nécessaire, même si la phase aiguë de la pandémie est passée.