Six militaires nigériens et dix « terroristes » ont été tués dimanche dans des combats dans l’ouest du pays, indique un communiqué du haut commandement de la Garde nationale.
Six militaires, dont le chef de la mission, ont été tués et un autre a été blessé, selon le « bilan provisoire » du Haut Commandement.
Des militaires nigériens qui se trouvaient à bord de cinq véhicules « engagés à la poursuite » contre des jihadistes présumés, lorsqu’ils ont été pris en embuscade vers 10H00 GMT à une vingtaine de kilomètres de la ville de Sanam, dans l’ouest du pays. pays, indique le communiqué.
Selon la même source, l’embuscade aurait été tendue « par des terroristes » qui conduisaient « une douzaine de motos ». « Dix terroristes » ont été tués lors d’une « opération de nettoyage » menée par des « renforts aériens et terrestres », selon le communiqué, et quatre des motos des assaillants ont été « détruites ».
La localité de Sanam est située dans la région de Tillabéri, dans la zone dite des « trois frontières » située entre le Niger, le Mali et le Burkina Faso, théâtre de nombreuses attaques jihadistes.
Le 9 août, cinq soldats de la garde nationale ont été tués et quatre blessés lors d’une attaque contre leur position à Bourkou Bourkou, près de la cité minière de Samira, également dans la zone des « trois frontières », a annoncé le régime. au pouvoir depuis le renversement du président Mohamed Bazoum le 26 juillet.
Le chef du nouveau régime, le général Abdourahamane Tiani, a justifié le coup par « la dégradation sécuritaire » dans le pays, miné par la violence des groupes jihadistes.
Avec Africanews
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