La famille de feu Nick Imudia, ancien PDG de Konga, une société de commerce électronique, a contesté avec véhémence les allégations selon lesquelles il se serait suicidé.
Le 27 juin, Imudia aurait sauté d’un immeuble à Lagos, a-t-on appris. Benjamin Hundeyin, porte-parole du commandement de la police de Lagos, a expliqué à TheCable que le département d’enquête criminelle de l’État (SCID) avait ouvert une enquête sur la mort d’Imudia.
Hundeyin a déclaré qu’Imudia « aurait sauté. L’enquête a commencé à la section des homicides SCID, Yaba ». Il n’a donc pas fait d’affirmations.
La famille n’est pas contente des affirmations sur leur défunt fils
Dans un communiqué signé en fin juin par Anthony Imudia, la famille a déclaré que sa mort avait été qualifiée à tort de suicide par les médias. “La famille de Nick Imudia est mécontente du manque de professionnalisme dont les médias ont qualifié à tort la mort de Nick Imudia de suicide”, selon leur note.
« Nick n’a pas non plus appelé son frère en Amérique pour lui donner des instructions sur la manière de répartir sa richesse, ni appelé sa fille pour lui donner des instructions. Comment se fait-il que la nouvelle ait été annoncée si rapidement (moins de trois heures après son décès) avant même que les membres de sa famille ne soient au courant – et que l’équipe médicale ait encore essayé de le réanimer à l’hôpital. »
Selon la famille , Nick Imudia était jusqu’à sa mort le PDG du groupe D.light International dont le siège était à Nairobi, au Kenya, où il résidait. D’après elle, « Nick était plein de vie et les personnes qui travaillaient en étroite collaboration avec lui ou qui l’avaient rencontré dans les dernières heures précédant l’incident entourant sa mort ont été choquées par les médias attribuant sa mort à un « suicide ».
Nick est donc mort au cours d’une courte visite à Lagos après un voyage aux Pays-Bas. La note de la famille a indiqué que Nick n’a jamais montré aucun signe de stress et il n’a jamais été diagnostiqué comme déprimé.
Les proches du défunt demandent aux médias et au grand public de leur permettre de vivre ce moment de deuil sans aucune rumeur infondée.
Lire aussi : Côte d’Ivoire : Découverte de 3000 munitions, 6 grenades, 13 obus et autres
