Lors du pèlerinage annuel du hajj en 2024, au moins 19 pèlerins sont décédés en raison de la chaleur extrême à la Mecque, où les températures ont atteint des pics de 46 degrés Celsius ce samedi. Le hajj, l’un des cinq piliers de l’Islam, attire chaque année des millions de musulmans de monde entier. Cette année plus de 1,5 million de pèlerins étrangers sont arrivés en Arabie saoudite, avec des prévisions de participation dépassant les niveaux de l’année précédente.
Bien que les autorités saoudiennes n’aient pas fourni de chiffres précis sur les cas d’hyperthermie, on se souvient que l’an dernier, plus de 10 000 incidents avaient été enregistrés, dont 10% étaient des coups de chaleur graves. Les conditions climatiques difficiles ont encore entraîné des tragédies cette année. Le ministère jordanien des Affaires étrangères a rapporté dimanche que 14 pèlerins jordaniens étaient décédés suite à l’effet de la chaleur, tandis que 17 autres sont portés disparus.
Le ministère suit actuellement les procédures avec les autorités saoudiennes pour l’enterrement des défunts et le rapatriement des corps pour ceux dont les familles le souhaitent. Par ailleurs, le chef du Croissant-Rouge iranien, Pirhossein Koolivand, a annoncé que 5 pèlerins iraniens étaient décédés à La Mecque et à Médine durant le hajj, bien que les circonstances exactes de leurs décès n’aient pas encore été précisées.
Le hajj, qui consiste en une série de rites religieux accomplis sur quatre jours, est une étape fondamentale dans la vie des musulmans. Tous les fidèles ayant les moyens physiques et financiers sont tenus de participer à ce pèlerinage au moins une fois dans leur vie. Les conditions extrêmes de cette année rappellent les défis considérables que ce voyage spirituel peut représenter.
Thérèse d’Avila DOUTI (stagiaire)
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