Mali : ce que contient le rapport trimestriel de la Minusma

Mali : ce que contient le rapport trimestriel de la Minusma

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Au moins 243 civils tués, 55 enlevés/disparus et 77 blessés au Mali entre le 01 juillet et 30 septembre 2022. C’est ce qui découle du rapport trimestriel de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma).

Dans son rapport rendu public ce mercredi , la mission onusienne affirme avoir documenté au cours de la période du 1er juillet au 30 septembre courant,  »375 violations et atteintes aux droits de l’homme et au droit international humanitaire (243 civils tués, 55 enlevés/disparus et 77 blessés) ».

 »Ces données documentées représentent une baisse de 20 pour cent comparativement au trimestre précédent (467 cas recensés, dont 317 civils tués, 73 enlevés/disparus et 77 blessés)’ explique-t-elle.

La Minusma souligne que  »sur ce total de 375 violations et atteintes aux droits de l’homme, la Minusma a documenté 163 atteintes aux droits de l’homme imputables aux groupes tels que le Jamāʿat nuṣrat al-islām wal-muslimīn (JNIM), l’Etat islamique au Grand Sahara (EIGS) et autres groupes similaires au cours de la période en revue, soit un pourcentage de 43 pour cent de l’ensemble des violations et atteintes documentées ».

 »Ces chiffres représentent une baisse de 45 pour cent en comparaison au trimestre précédent (297 entre la période d’avril à juin 2022) » poursuit-elle.

Par ailleurs, la mission onusienne explique qu’en ce qui concerne « les milices et autres groupes armés d’autodéfense communautaires, ils ont été responsables de 33 atteintes aux droits de l’homme, soit 9 pour cent du total des violations et atteintes répertoriées ».

« Les atteintes aux droits de l’homme imputables aux groupes armés signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali s’élèvent à 17. » martèle la même source.

Du côté des Forces de défense et de sécurité du Mali, la Minusma affirme avoir « documenté 162 violations de droits de l’homme imputables aux FDSM. Ces données indiquent une hausse de 33 pour cent en comparaison au trimestre passé et représentent 43 pour cent du total des actes de violence documentés ».

Et la mission onusienne d’ajouter que « le centre du pays est demeuré l’épicentre des actes de violences, notamment la région de Bandiagara (101) suivie de celles de Gao (75), Ménaka (73), Mopti (50), Ségou (33), Douentza (23), Tombouctou (13), Kayes (4) et Koulikoro (3) ».

En outre, la Minusma félicite les autorités pour leur engagement en faveur de la promotion et de la protection des droits de l’homme. La mission salue les efforts déployés par les autorités maliennes dans la lutte contre l’impunité à travers tout un arsenal juridique.

Avec Anadolu

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