Les États-Unis fourniront à l’Ukraine “les armes dont elle a besoin” contre la Russie

Monde Politique

Les Etats-Unis se sont engagés à fournir à l’Ukraine “les armes dont elle a besoin” pour se défendre contre la Russie, a déclaré dimanche le conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan, alors que l’Ukraine sollicite davantage l’aide militaire de l’Occident.

Sullivan a estimé que l’administration Biden enverrait plus d’armes à l’Ukraine pour empêcher la Russie de s’emparer de plus de territoire et de cibler des civils, des attaques que Washington a qualifiées de crimes de guerre.

“Nous allons fournir à l’Ukraine les armes dont elle a besoin pour repousser les Russes et les empêcher de prendre plus de villes et de villages où ils commettent ces crimes”, a affirmé Sullivan sur “This Week” d’ABC News.

Moscou a rejeté les accusations de crimes de guerre de l’Ukraine et des pays occidentaux.

Les Etats-Unis ont envoyé 1,7 milliard de dollars d’aide militaire à l’Ukraine depuis que la Russie a lancé son invasion le 24 février, selon la Maison Blanche.

Les expéditions d’armes comprenaient des missiles antiaériens défensifs Stinger et antichar Javelin, ainsi que des munitions et des gilets pare-balles.

La capacité de l’Ukraine à repousser l’incursion russe « dépend de la rapidité avec laquelle nous serons aidés par les États-Unis. Pour être honnête, notre capacité à survivre en dépend », selon le président Zelenskiy.

Vendredi, des responsables ukrainiens ont dit que plus de 50 personnes avaient été tuées dans une frappe de missile sur une gare de la ville de Kramatorsk dans la région de Donetsk, où des milliers de personnes s’étaient rassemblées pour évacuer.

L’invasion de la Russie a contraint environ un quart de la population de 44 millions d’habitants à quitter leurs maisons, transformé des villes en décombres et tué ou blessé des milliers de personnes.

Moscou a nié à plusieurs reprises avoir pris pour cible des civils dans ce qu’il appelle une “opération spéciale” visant à démilitariser et à “dénazifier” son voisin du sud.

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