Le chef de la Central Intelligence Agency (CIA) en Libye

Le chef de la Central Intelligence Agency (CIA) en Libye

Afrique Politique

Le chef de la Central Intelligence Agency (CIA) des États-Unis, William Burns, a effectué jeudi un rare voyage en Libye pour rencontrer le Premier ministre Abdulhamid al-Dbeibah à Tripoli, a annoncé le gouvernement libyen.

Le gouvernement d’unité nationale de Dbeibah a annoncé la visite sur sa page Facebook, en publiant une photo de Burns et Dbeibah ensemble. Deux sources proches du commandant libyen oriental Khalifa Haftar, basé à Benghazi, ont déclaré que Burns l’avait également rencontré.

La Libye a connu peu de paix depuis un soulèvement soutenu par l’OTAN en 2011, et le pays s’est divisé en 2014 entre des factions belligérantes de l’Est et de l’Ouest, aboutissant au lancement par Haftar d’un assaut voué à l’échec sur Tripoli en 2019.

Le gouvernement de Dbeibah a été installé via un processus soutenu par l’ONU en 2021 dans le cadre d’un plan de paix, mais son administration n’est plus reconnue par les principales factions politiques de l’est et de nombreux Libyens craignent une nouvelle guerre.

Les États-Unis ont précédemment déclaré qu’ils s’inquiétaient du rôle joué par la Russie dans le conflit libyen et craignaient que l’instabilité persistante dans le membre de l’OPEP n’affecte l’approvisionnement énergétique mondial et ne donne de l’espace aux groupes militants islamistes.

Moscou a soutenu les forces de Haftar pendant la guerre en 2019-2020, l’entrepreneur militaire privé russe de Wagner déployant jusqu’à 1 200 soldats en Libye, selon un rapport de 2020 d’experts de l’ONU.

Washington recherche également d’autres suspects libyens dans l’attentat à la bombe de 1988 contre un avion de la Pan-Am au-dessus de Lockerbie en Écosse après le transfert le mois dernier de Libye aux États-Unis d’un ancien officier des renseignements libyens accusé d’avoir fabriqué la bombe qui a abattu l’avion.

La détention d’Abu Agila Mohammad Mas’ud Kheir Al-Marimi et son transfert aux États-Unis ont suscité la colère en Libye, qui n’a pas de traité d’extradition avec Washington, et suscité les récriminations des ennemis politiques de Dbeibah.

Source : Reuters

Lire aussi : Des documents classifiés de la vice-présidence de Biden trouvés par un groupe de réflexion

PARTAGEZ!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *