Le béluga-espion russe, « Hvaldimir », signalé au large de la Suède

Le béluga-espion russe, « Hvaldimir », signalé au large de la Suède

Autres Monde

Le beluga-espion russe, « Hvaldimir », se trouve actuellement sur la côte ouest de la Suède, selon une ONG qui suit ses déplacements.

Son nom vient d’un jeu de mots associant le mot baleine (hval, en norvégien), et l’emblématique prénom russe. Le beluga « « Hvaldimir » avait été repéré pour la première fois dans les eaux de l’Arctique norvégien en 2019.

Après avoir été vu ces derniers jours dans le fjord d’Oslo, il a été observé le 28 mai 2023 plus au sud de la mer du Nord, à Hunnebostrand, sur la côte ouest suédoise, a indiqué à l’AFP Sebastian Strand de l’organisation, OneWhale.

Après avoir passé trois ans à descendre lentement du nord de la Norvège, il fonce ces derniers mois vers le sud, pour une raison inexpliquée.

« Nous ne savons pas pourquoi il se déplace si vite en ce moment », d’autant qu’il s’éloigne de son environnement naturel. a souligné le biologiste marin.Ce pourrait être les hormones qui le poussent à trouver un partenaire. Ou la solitude, les bélugas étant très sociaux, il pourrait être en train d’en chercher d’autres », a souligné le biologiste marin.

Âgé de 13 à 14 ans selon les estimations, « Hvaldimir » avait été repéré en avril 2019 au large de la région arctique du Finnmark, dans le Grand nord norvégien. Les biologistes qui l’avaient approché avaient réussi à lui enlever le harnais fixé autour de sa tête. Celui-ci était équipé d’un socle pour une petite caméra, avec le texte « Equipment St.Peterburg » imprimé en anglais sur les lanières en plastique.

Le directorat norvégien des pêches avait émis l’hypothèse à l’époque que « Hvaldimir » s’était échappé d’un enclos, et qu’il avait été entraîné par la marine russe, vu qu’il semble habitué à la compagnie humaine et a tendance à approcher des navires. Moscou n’a jamais officiellement commenté les spéculations.

L’utilisation de ces mammifères marins à des fins militaires n’est pas une nouveauté. Dans les années 1960, des dauphins avaient été entraînés par l’armée américaine pour se défendre face à des attaques sous-marines.

Avec leur sonar, le plus puissant du monde, ils sont capables de détecter des objets à des centaines de mètres, des mines ou des plongeurs qui tenteraient de saboter des navires russes, par exemple. Un programme similaire a ensuite été lancé en URSS dans les années 1980.

Au printemps 2022, l’institut naval américain a ainsi rapporté la présence d’enclos de dauphins dans le port de Sébastopol où une grande partie de la flotte russe est installée.

Lire aussi : Russie : un ministre décède après avoir critiqué Poutine

Avec RFI

PARTAGEZ!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *