L'Afrique du sud n’adhère pas aux sanctions de l'Occident contre la Russie

L’Afrique du sud n’adhère pas aux sanctions de l’Occident contre la Russie

Afrique Politique

L’ambassadeur itinérant de l’Afrique du Sud pour l’Asie et les BRICS, Anil Sooklal a affirmé, dans un entretien accordé à l’agence de presse russe, que malgré les sanctions occidentales, les relations entre la Russie et l’Afrique du Sud sont “plus fortes que jamais”.

Le diplomate sud-africain, Pretoria n’approuve pas les sanctions unilatérales de l’Occident à l’égard de la Russie.

“Ce sont des sanctions unilatérales, dont nous n’en faisons pas partie. Nos relations avec la Russie sont plus fortes que jamais”, a-t-il déclaré.

Il est à noter que l’Afrique du Sud n’a pas condamné l’invasion russe de l’Ukraine et maintient de bonnes relations avec Moscou.

De son côté, le président russe, Vladimir Poutine pourrait d’ailleurs être présent, en Afrique du Sud au mois d’août pour le sommet des BRICS (Brésil, Inde, Chine, Afrique du Sud). Reste à confirmer.

Or, une telle visite en Afrique du Sud, qui n’a pas condamné l’invasion de l’Ukraine par la Russie, mettrait le gouvernement de Cyril Ramaphosa dans une situation délicate, après le mandat d’arrêt émis par la CPI à l’encontre du président russe.

Poutine serait, selon la Cour “présumé responsable du crime de guerre, de déportation illégale de population (enfants) et de transfert illégal de population (enfants) des zones occupées d’Ukraine vers la Fédération de Russie”.

L’Afrique du Sud œuvre pour un groupe des BRICS fort, qui ferait le contrepoids à la domination américaine et notamment à sa monnaie, le dollar. La création d’une monnaie commune aux BRICS doit d’ailleurs être discutée en août, selon les informations.

Pretoria, qui est aussi membre du G-20, est l’une des principales économies d’Afrique avec son solide secteur financier et minier.

Se distinguant comme l’acteur régional le plus fort du sud du continent tant sur le plan économique que politique, l’Afrique du Sud avec une population de 60 millions d’habitants est également la porte d’entrée des marchés des pays de la région comme le Zimbabwe, la Zambie, le Botswana, la Namibie, le Mozambique, le Lesotho et Eswatini.

Avec Anadolu

Lire aussi : CPI : L’Afrique du sud va-t-elle faire arrêter Vladimir Poutine en août ?

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