La République démocratique du Congo a attribué des licences de trois blocs de gaz naturel du lac Kivu, à sa frontière orientale. Une partie de la production devrait commencer dès l’année prochaine, a annoncé lundi le ministère des hydrocarbures.
Le bloc Makelele a été attribué à RED, une filiale locale de Symbion Power basée aux États-Unis, a précisé le ministère. Le bloc Idjwi est allé à une autre société américaine, Winds Exploration and Production LLC. Le bloc de Lwandjofu a été remporté par la société canadienne Alfajiri Energy.
Les contrats de partage de production seront signés dans les 15 jours, d’après les précisions du ministre des hydrocarbures Didier Budimbu. Il a dit qu’il espérait que le bloc Symbion Power commencerait à produire en 2024.
Le Congo espère imiter le Rwanda voisin et utiliser de grandes quantités de méthane sous le lac pour produire de l’électricité qui peut être utilisée pour fabriquer des engrais et du ciment. Il pourrait également être utilisé pour la cuisine domestique.
Le PDG de Symbion Power, Paul Hinks, a déclaré à Reuters que la production l’année prochaine pourrait être possible « si tout se passe bien ».
Il a déclaré que le processus nécessitait de prélever du gaz saturé dans l’eau du lac à plus de 400 mètres sous la surface.
La vente aux enchères de blocs de gaz faisait partie d’un cycle de licences qui comprenait 27 blocs pétroliers onshore. Certains des blocs pétroliers se trouvaient dans la forêt tropicale et les tourbières du Congo, ce qui soulevait des préoccupations environnementales.
Budimbu a déclaré que l’appel d’offres pour les blocs pétroliers devait se terminer le 29 janvier, mais qu’il envisageait de reporter la date limite pour permettre l’attribution de plus de blocs.
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