Kayi Dogbe et Jacques Logoh parlent de leurs parcours dans C’midi (vidéo)

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Kayi Dogbe, experte en gestion de projets et enseignante à l’université de Lomé et Jacques Logoh mannequin professionnel, deux leaders togolais, étaient ce jeudi 21 avril, les invités de l’émission C’midi. Une émission présentée par Caroline Dasyva sur la Radiodiffusion Télévision Ivoirienne (RTI). Ils ont notamment mis l’accent sur leurs cursus et ainsi prodigué des conseils.

« Je suis une petite fille qui a grandi dans une famille modeste. Mon Papa est instituteur ainsi que ma Maman. On était plongé au cœur de l’excellence en ce qui concerne les études. Avec nos parents, on n’avait pas droit à l’erreur. Tel, on a grandi. » a déclaré Kayi Dogbe, avec fierté.

Elle continue : « quand j’ai commencé l’université, j’ai fait une licence professionnelle en secrétariat de direction pour pouvoir rentrer très vite dans la vie active. Après une dizaine d’expériences professionnelles, j’ai été engagée dans le secteur maritime où j’ai fait 10 ans. Ensuite, je suis rentré dans une organisation onusienne où j’ai fait pratiquement 15 ans. Par après, j’ai passé 3 mois à Maersk Line où je ne me retrouvais pas. J’ai démissionné et je suis rentré au Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en tant qu’assistante administrative et financière. Je me suis remise à l’école et j’ai fait une licence en gestion commerciale et financière ».

Elle avoue que ce n’était pas facile. Et pourtant, c’est l’arrivée qui compte : « Le chemin était parsemé d’épines. Je cheminais avec mes enfants. J’ai commencé à évoluer dans le domaine de la gouvernance démocratique, politique et institutionnelle où je côtoyais les praticiens du droit. Je souligne que j’avais commencé l’université à la faculté de droit, ce que j’ai dû abandonner pour faire une licence professionnelle qui m’a rapidement permis de commencer à travailler après ma formation. Ayant perdu mon père très tôt, à l’âge de 12 ans quand j’étais en 5ème, ma mère, institutrice, avait une lourde charge sur elle. Je me suis dite qu’il faut que je fasse vite parce qu’elle a commencé à tomber malade. Tout compte fait, Dieu merci ! Mes rêves ont été exaucés. J’ai pu conduire ma mère dignement jusqu’à son dernier souffle ».

Son filleul Jacques Logoh, mannequin professionnel a aussi parlé de son parcours. « J’ai commencé le mannequinat quand j’avais 15 ans. Sur le terrain, j’avais vu que je n’avais pas les critères qu’il faut pour être un mannequin international. Du coup, j’ai créé une agence de mannequinat pour pouvoir aider les jeunes pour qu’ils deviennent des grands mannequins. Aujourd’hui on a beaucoup de mannequins qui évoluent sur le plan international parce qu’on a eu à faire un bon boulot. A Lomé, on dispose de beaucoup de jeunes créateurs mais juste qu’il leur manque des scènes. Plus tard, on s’est dit qu’il faut organiser un festival pour réunir ces jeunes créateurs chaque année. D’où l’idée d’initiation du Festival International de la Mode (FIMO 228) ». Pour lui, ce festival est devenu aujourd’hui international grâce aux médias internationaux qui les accompagnent tous les ans. La prochaine édition est prévue en février 2023.

Personnalités publiques et véritables modèles, Kayi Dogbe et Jacques Logoh continuent de faire leur marche dans le développement de leur cher pays le Togo et de l’Afrique.

Chapeau à ces ambassadeurs africains !

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