Le Mali a annoncé son retrait du G5 Sahel après que la présidence tournante qu’il méritait ne lui était pas revenue.
G5 est une coalition à la fois politique et militaire qui rassemble, en dehors du Mali, le Niger, le Burkina Faso, la Mauritanie et le Tchad. L’un de ses principaux objectifs est la lutte contre le terrorisme. Le Tchad a tenté de sauver le G5, demandant au Mali de revenir sur sa décision et s’activant pour trouver une issue à la crise.
Mais les autorités maliennes n’ont pas changé de position : elles viennent même de donner des instructions pour un désengagement des soldats maliens affectés à la force conjointe du G5 dans les prochains jours selon RFI.
Le chef d’état-major des armées du Mali en a donné l’ordre mardi 14 juin. Dans un document classé confidentiel, qui a fuité, le général Oumar Diarra met fin à l’engagement des soldats maliens affectés au poste de commandement du G5 à Bamako, au fuseau ouest à Nema en Mauritanie, et au fuseau centre à Niamey au Niger. Au total, près de 1 400 hommes, sur les 5 000 que compte la force conjointe du G5.
Des dispositions ont été prises pour le rapatriement des militaires maliens en poste dans les pays voisins. Quant à ceux basés à Bamako, ils seront réaffectés dans leurs services d’origine dès le 1er juillet, dans deux semaines.
Comme l’avait souligné le président nigérien Mohamed Bazoum, » le G5 Sahel est mort ».